Mon rêve complètement fou : Pourquoi j’ai envie de créer une microferme ?

Mon rêve complètement fou : Pourquoi j’ai envie de créer  une microferme ?
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J’ai un rêve fou en tête depuis que j’ai l’âge de 20 ans. C’était dans une autre vie. C’était il y a très longtemps, avant que je ne sois Maman et citadine. Mon rêve, c’était d’être propriétaire d’une ferme.

Pas d’une immense ferme de plusieurs hectares (1 ha = 10 000 m²).

Mon rêve était d’habiter et d’exploiter une petite ferme, ce que l’on nomme maintenant des micros fermes.

J’avais bien commencé mes études mais je me suis perdue

C’est pour cela que j’ai étudié dès ma seconde, en lycée agricole. C’est pour cela que j’ai continué mes études en dépendant du Minsitère de l’Agriculture en France. Jusqu’à devenir ingénieure agronome.

Le hic, c’est que je me suis perdue dans mes études. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais, ni comment le faire.

Sur les bancs de l’école d’Ingénieur, il n’était question que de production animale et de production végétale, entends par là les grands champs de céréaliculture. Je n’ai pas accroché. Considérer une vache comme un moyen d’exploitation, avec une durée de vie de 8 ans, pouvoir immobilier un taureau (animal reproducteur) dans un bilan comptable sur une période de 5 ans, partir à la course effrenée de la mécanisation, de la rupture avec la Terre, de continuer sur des moyens qui rendait la Terre de moins en moins fertile, qui la minéralisait au contraire…

J’ai décroché devant autant de théorie, de manque de pragmatisme du « bon sens paysan » que j’avais appris lors de mes années lycée, en allant toutes les semaines voir ce qui se passait dans les champs et au sein de l’exploitation agricole du lycée.

J’ai décroché, parce que je rêvais plus d’une ariculture à taille humaine.

Je ne me suis pas rendue compte que chaque école d’ingénieurs avaient des spécialisations. Je pensais qu’elles étaient toutes pareil. Grossière erreur.

Et, puis, je me suis fait embarquée par le rêve d’autres personnes. Du coup, le mien est passé un peu sous silence.

Mais, de temps en temps, mon rêve revient au galop.

A la naissance de mes enfants.

Comment leur montrer le lien à la Terre, moi qui n’ai qu’une petite terrasse ?

Lors des vacances chez mon père.

Lui, qui cultive des tomates, des courgettes et des pommes de terre là où d’autres mettent des parterres de fleurs.

Lorsque j’ai emmenagé dans ma maison.

J’ai une serre de balcon. J’en ai même deux. Où j’y fais poussé des fraisiers, des plantes aromatiques. Les carottes et les tomates sont dans d’énormes balconnières. Ma terrasse est envahie par les pots de plantes potagères. Pas de fleurs. NON. Par des plantes à récolter et à manger.

Alors, aujourd’hui, je commence ce blog en espérant pouvoir réaliser ce rêve de devenir propriétaire de ma ferme.

Pas forcément demain.

Ce blog est là pour mûrir ce projet, pour que mon rêve devienne réalité.

Pour pouvoir échanger et rencontrer d’autres personnes.

Et c’est quoi précisément ce rêve ?

Ce rêve est encore flou.

Ecrire me permet déjà de le cerner de mieux en mieux.

Aujourd’hui, la seule chose que je peux t’écrire est ceci :

Mon rêve est de vivre dans une maison ayant un grand terrain qui soit exploiter, tout ou partie, en ferme. Une micro exploitation agricole si tu préfères.

J’ignore la taille du terrain, le type de maison, les débouchés commerciaux que j’aimerais avoir, comment l’exploitation sera menée.

Je sais aussi que je ne veux pas vivre reluse dans la campagne profonde. Ce n’est pas mon délire. Ce sera donc très sûrement à côté d’une grande ville et au moins de 15 km je pense. Pas au milieu de nulle part dans les champs.

Je sais aussi que je veux vivre avec mon temps et avec le confort qu’il me permet d’avoir : livraison de colis grâce à Internet, pour continuer à utiliser les nouvelles technologies par exemple, ou bien via l’installation de panneaux solaires si possible. Dans l’idéal même. Cela fait partie aussi de la philosophie de la permaculture, si je puis l’écrire ainsi.

Tout cela va mûrir au fur et à mesure de mes lectures, discussions et lors de l’écriture de ce blog.

Et, aujourd’hui…

Aujourd’hui, je ressens le besoin de remettre les mains dans la terre.

Quasiment quotidien.

Pour faire quelque chose de concret, pour construire avec mes mains.

Pour avoir plus de sens, au moment pendant quelques temps dabs ma journée. Nourrir ma famille et participer au développement de la biodiversité, a mon humble niveau, est déjà un sacré projet en soi.

J’ai envie de pouvoir sortir de chez moi, marcher dans un lieu qui me parle, sans les bruits constants de la circulation automobile. J’ai envie de prendre le temps de regarder les canards et toute la vie qui se développe autour de moi.

J’ai besoin de ralentir et de prendre plus le temps de profiter de la vie. Sans être connectée, sans arrêt. J’ai besoin de savourer ce que j’ai, ce que j’ai construit, de pouvoir construire encore, le tout en étant entourée par ceux que j’aime.

C’est bateau.

C’est écrit sur tout le net.

Et, c’est aussi simple que ça.

Un tableau ? Un exemple ?

Le visage inondé par les faibles rayons du soleil d’hiver. Etre chaudement couverte. S’autoriser plusieurs pauses quotidiennes en pleine nature, orchestré comme un jardin anglais. Regarder les canards batiffoler dans une mare. Ecouter mes enfants qui s’amusent au loin. En se disputant, sinon, ca compte que pour du beurre…

C’est tellement hors du temps…

Et, parce qu’enfant…

Je voulais faire d’autres métiers

Ecrire.

Dessiner.

Former.

Me promener.

Créer une entreprise qui me permette de passer du temps avec mes enfants, comme ma mère l’avait fait quand j’étais petite, et de vivre confortablement.

Cette ferme me le permettra peut-être.

Au moins, durant mes temps de loisirs.

Parce que j’ai grandi a la campagne

A proximité de bâtiments qui avaient plus 800 ans, même s’ils etaient en ruines.

Maintenant, je vis a nouveau dans une vieille maison qui a près de 100 ans. Réaménagee. Avec le confort moderne.

Je me sens bien dans les endroits qui ont in vécu et qui respire la sérénité.

J’ai grandi a la campagne. En plein air. Sans clôture. Sans un flot de voiture devant la porte de ma maison. Sans horaire assigné.

En bref

Je me lance dans une aventure, qui sera peut-être la concrétisation de mon rêve de jeune fille.

Je le ferai avec mon entourage. Pas seule.

Et aujourd’hui, il s’agit beaucoup plus d’un rêve que d’un projet. Beaucoup de choses sont dans le flou.

Et toi, as-tu plus de précisions dans ton rêve actuellement ?

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