Bien manger, bien vivre, bien être
Nous voulons replacer l’homme dans son environnement et préciser sa contribution au monde en tant qu’acteur de son bien être et responsable de ses actes sur la planète. Se relier à soi. Se relier aux autres et partager en toute convivialité. Se relier à la Nature et au Monde.
L’agroforesterie :
• Définition :
L’agroforesterie est un mode d’exploitation des terres agricoles associant des arbres comestibles, des cultures et de l’élevage. Elle se base sur la symbiose des plantes entre elles et de l’interaction avec les animaux domestiques et sauvages, le tout planté de façon à maximiser les interactions positives, diminuer les négatives et à maintenir la fertilité du sol grâce aux plantes et aux animaux eux-même.
Ce concept est aussi « forêt comestible » ou « forêt jardin ».
• Quelques exemple de concrétisation dans le projet :
Nous sommes en train d’étudier de ce champs d’études, donc, nous n’avons pas assez de connaissances pour ce citer déjà un exemple concret. Désolés. ^-^
La permaculture :
• Définition :
La permaculture est avant tout une méthode de conception inspirée des fonctionnements de la nature. Elle vise à créer des lieux de vie agréables, qui produisent de la nourriture, de l’énergie, des matériaux utiles (bois…), tout en améliorant les sols (fertilité…), l’eau, l’air et les relations entre les humains.
Elle est nommée aussi « agriculture naturelle ».
• Un exemple de concrétisation dans le projet :
Le potager familial sera fertilisé par les déjections des poules et du compost (provenant des déchets organiques de la famille). Les poules se nourriront directement sur la partie en forêt comestible, déplacée grâce à un poulailler roulant.
La naturopathie
• Définition :
La naturopathie est un mot moderne de la « médecine naturelle » regroupant plusieurs activités qui existent depuis bien longtemps et sont regroupés ici via des soins naturels :
- La nutrition (bromothérapie),
- La remise en forme par le mouvement (sport, drainage, massage),
- Le soin par les plantes (phytothérapie, l’aromathérapie),
- La psychologie (coaching, écoute active, gestion des émotions) et bien
- D’autres techniques (l’hydrothérapie, le magnétisme).
Elle utilise ainsi au quotidien de nombreuses médecines douces ou alternatives.
Aucun diagnostic n’est posé, il s’agit d’un accompagnement d’un client vers un mieux-être et sa prise en main de sa santé.
• Quelques exemple de concrétisation dans le projet :
L’utilisation importante d’ortie, plante vivace, poussant en agroforesterie, sera utilisée dans les conseils naturopathiques comme super aliment (soupe, tarte), comme remède santé (tisane, décoction) et comme fertilisant pour le potager permacole (purin d’orties permettant une fertilisation en silice).
La culture de la plante Manuka (arbre à thé), sous une serre low tech, nous permettra de répondre à nos besoins pour cette huile essentielle antiseptique, antifongique et antivirale si précieuse. Le miel de Manuka est comestible mais également utilisé en milieu hospitalier pour favoriser la cicatrisation des brûlures. Nous compterons sur les abeilles de nos ruches pour le produire.
La slow life
• Définition :
« Slow » signifie « lent » et « life » veut dire « vie ». Autrement dit : « slow life »signifie « la vie au ralenti ».
La slow life s’oppose à nos modes de vies modernes, à l’instantanéité, la culture de la consommation et des liens et interactions sociales virtuelles. Elle vise à reconnecter l’humain avec son milieu originel (la nature, sa famille, ses proches, ses valeurs) et à apprécier la chose la plus précieuse de chacun, qui ne peut ni s’acheter, ni s’épargner : le temps qui passe.
Prendre du temps pour apprécier ce que l’on fait, l’instant présent et ce que l’on apporte aux autres. En d’autres termes, il s’agit d’une réappropriation de son temps.
• Quelques exemple de concrétisation dans le projet :
Sur le domaine il n’y aura pas de télévision, ni dans les gîtes, ni dans la maison principale, ni même dans les studios qui vont accueillir à terme l’école de formation et le laboratoire d’expérimentation de « l’atelier des nouveaux écolos ». Le but est que les résidents et membres puissent ainsi se reconnecter à la Terre, à eux-même, pour vivre quelques temps le principe de la slow life et pour respecter notre valeur de low tech.
Par ailleurs, les résidents et les curistes naturopathiques pourront :
- Vivre à l’heure du soleil plutôt que celui de sa montre ou de sa télévision,
- S’offrir une séance de méditation dans la nature plutôt que d’acheter une séance de psychothérapie auprès d’un professionnel,
- Aller chercher sa propre nourriture produite dans le potager ou dans la forêt comestible, cuisiner et apprécier son repas, plutôt que d’acheter et consommer un plat assemblé à la chaîne, emballé et livré.
Zéro déchet :
• Définition :
C’est une démarche utopique visant à réduire au maximum la quantité de déchets non recyclables, non biodégradables. Elle ne cherche pas seulement à trier les déchets mais réellement à les éliminer.
Pour cela, nous préférons :
- Utiliser des denrées alimentaires en vrac mais également des produits ménagers et cosmétiques.
- Utiliser des emballages réutilisables.
- Consommer les circuits-court (grâce notamment aux commerces de proximité) voir acheter directement aux producteurs,
- Fabriquer nos propres produits cosmétiques, ménagers et remèdes médicinaux.
Toute cette démarche vise à diminuer notre empreinte écologique et carbone.
• Quelques exemple de concrétisation dans le projet :
Nous pouvons acheter du liquide vaisselle au gramme près ou nous procurer les ingrédients pour le faire soi-même. Nous avons décidé en premier lieu de l’acheter en vrac, puis de le fabriquer à base de savon de Marseille, pour arrêter la déshydratation de nos main, entraînant de l’eczéma. Les produits vaisselle classiques, vendus ena grande distribution, contiennent des tensio-actifs et autres constituants qui ont un impact négatif à long terme sur notre santé, en plus de générer beaucoup de déchets plastiques.
Nous pouvons acheter nos denrées alimentaires (stocks secs, fruits, légumes, viandes, poissons, fromages), nos épices et mêmes nos biscuits apéritifs dans la quantité souhaitée, placé dans des sacs en papier ou dans des bocaux en verre que nous apportons.
L’écologie open source
L’écologie open source est un mouvement citoyen bâti sur une nouvelle vision humaine de l’écologie. Elle se base sur une dynamique de créativité et de partage de solutions auto construites, innovantes, grâce aux low-tech et aux connaissances modernes.
Le low-tech :
• Définition :
Le low-tech s’oppose à high tech en recherchant des produits simples, faciles à construire et réparer soi-même, suivant les démarches du bricolage et de l’Open Source. Les produits numériques ou mécaniques conçus pour casser au bout d’un certain temps (obsolescence programmée) ne sont pas low-tech.
Typiquement un frigo, une cafetière, une serrure ou une télévision analogique cathodique sont low-tech. En revanche, un smartphone, une télévision numérique ou un moteur de voiture ne sont pas low-tech.
• Quelques exemple de concrétisation dans le projet :
Au niveau de la production potagère, nous allons fabriquer un campagnole, outil manuel sur un grande surface, issu de plan laissé en libre accès par la ferme permacole du Bec Hellouin.
Pour le traitement des déchets organiques de la famille, nous utiliserons notamment un lombri-composteur Open Source.
L’open source :
• Définition :
C’est une véritable philosophie de partage et d’ouverture des développements des produits et des connaissances, s’opposant à la propriété intellectuelle.
• Quelques exemple de concrétisation dans le projet :
La microferme aura recours à l’échange de semences paysannes qui respectent les valeurs de l’open source : liberté d’usage, liberté de reproduction, liberté d’échange et éventuellement la liberté de commercialisation.
Il y a beaucoup de médias disponibles gratuitement sur Internet qui partagent des expériences en permaculture. Ils permettent ainsi la diffusion de connaissances ainsi que la création de communautés. Nous allons nous en inspirer pour créer à notre tour une communauté.
Les soins naturopathiques seront en partie basés sur des connaissances d’antan, donc par définition open source puisque respectant les libertés ci-dessus.
L’autonomie :
• Définition :
L’autonomie vise de manière utopique à pouvoir se passer de l’import de ressources extérieures. Typiquement, l’autonomie énergétique vise à produire sa propre électricité sans consommer celle du réseau. L’autonomie alimentaire vise à ne manger que les produits de son terrain, potager, verger, poulailler, etc.….
• Quelques exemple de concrétisation dans le projet :
Des récupérateurs d’eau de pluie seront installés sur l’ensemble du domaine.
La microferme en permaculture sera une illustration d’un début d’autonomie alimentaire.
Pour les gîtes, le traitement des eaux usées se fera par phyto-épuration (assainissement des eaux usées par les plantes).
L’utilisation de low tech participera à tendre vers l’autonomie, pour l’entretien de la ferme et la réparation des outils.
L’écohabitat :
• Définition :
Par opposition au modernisme de l’acier, du béton et du verre, des habitations contemporaines, que l’on consomme plutôt que l’on habite, dans lesquelles les gens ne font que passer, l’écohabitat est une philosophie de vie qui propose un lieu alternatif, une symbiose avec la nature, un cocon alliant matériaux naturels et créativité humaine.
• Quelques exemple de concrétisation dans le projet :
Les gîtes seront en ossature bois, utiliseront l’eau de pluie pour le circuit d’eau sanitaire, seront chauffés par des poêles à bois. Ils seront isolés par des matériaux naturels sublimés par des techniques modernes. Le second œuvre apportera le confort moderne avec des finitions traditionnelles.
Le traitement des eaux usées se fera par phyto-épuration (assainissement des eaux usées par les plantes).